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DEUXIÈME SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL NATIONAL ITIE CENTRAFRIQUE QUI A PRIS UNE DÉCISION COURAGEUSE

juillet 13, 2012

La deuxième session ordinaire du Conseil National ITIE Centrafrique, s’est tenue dans la salle de réunion de la Primature, au 6ème étage, ce mercredi 11 juillet 2012 à 10 heures. Présidée par le premier ministre et président, cette deuxième session du Conseil National de l’ITIE Centrafrique à pris une décision courageuse à savoir : « l’extension des principes et critères de l’ITIE à l’exploitation de la forêt Centrafricaine, donc au département des eaux et Forêts ». Rappelons que le Conseil National de l’ITIE Centrafrique attendait l’avis du Secrétariat International de l’ITIE. Ce dernier s’en remet à la souveraineté de chaque Etat. Cette approche a donné la latitude au Conseil National ITIE RCA, d’adopter par acclamation cette extension qui, progressivement, atteindra tous les secteurs de la vie économique nationale. Voici les discours d’ouverture et de clôture du premier ministre et président du Conseil National de l’ITIE RCA.

C’est pour moi un réel plaisir de présider la deuxième session ordinaire du Conseil national de l’ITlE au titre de l’année 2012 consacrée à l’extension des principes et critères de l’ITIE au delà des normes minimales.
En effet, depuis le sursaut patriotique du 15 mars 2003, le Gouvernement sous la Très Haute Impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée François BOZIZE-YANGOUVONDA, a décidé de manière irréversible d’instaurer la transparence dans toutes les branches des activités de l’économie nationale.
La volonté affichée de bonne gouvernance à tous les niveaux s’est traduite par l’ouverture des secteurs économiques importants de notre pays à la transparence et aux débats publics sans exclusif.
Vous venez par un acte solennel d’élargir les principes et les critères de l’ITIE au secteur forestier créant ainsi un environnement propice à la publication des paiements et des revenus dans ce secteur.
Il s’agit là d’une prise de conscience et d’équité responsable visant à faire de la transparence un des éléments catalyseurs du développement durable.
Le concept ITIE ne se limitera plus aux industries extractives, il tiendra compte également du secteur forestier.
Par cette volonté politique, traduite dans les faits, la population centrafricaine sera dorénavant informée utilement et largement sur les revenus générés par l’exploitation de notre forêt à travers la commercialisation des grumes.
En adoptant l’extension des principes et critères de l’ITIE au secteur forestier, notre pays vient de tourner une page de son histoire et s’inscrit désormais dans la logique d’un Etat responsable, engagé résolument vers une gestion transparente de ses ressources naturelles.
Il s’agit là pour nous tous, d’un motif de fierté nationale et d’espoir.
La gouvernance joue un rôle important dans la manière dont les ressources naturelles affectent un Etat.
Lorsque la bonne gouvernance est effective dans un pays, les revenus tirés des ressources naturelles encouragent la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
En revanche, lorsque la gouvernance est faible, les mêmes ressources naturelles servent de terreau à la corruption, aux conflits et en fin de compte à la pauvreté. On parle alors de la « malédiction des ressources naturelles ».
C’est pourquoi, la transparence a été formulée sur la base d’un constat du rôle déterminant que joue la bonne gouvernance par rapport à l’impact des matières premières sur le développement d’un Etat.
Je voudrais avant de terminer mes propos d’instruire le Secrétariat Technique de l’ITIE-RCA de tout mettre en œuvre pour que soit mis en place les mécanismes indispensables pour traduire dans les faits la volonté politique irréversible de la transparence dans le secteur forestier.
C’est pourquoi, je demande au Ministère en charge de la Forêt d’appuyer le Secrétariat Technique afin que le quatrième rapport de l’ITIE qui sera élaboré en 2013, retrace les revenus générés par la forêt.
Je déclare clos les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil National de l’ITIE-RCA.

Je vous remercie.

DISCOURS DE CLOTURE

La deuxième session ordinaire du Conseil National de l’ITIE au titre de l’année 2012 tire à sa fin.
C’est avec le plus grand intérêt que j’ai suivi le déroulement de cette importante session à laquelle vous avez activement participé.
Je voudrais au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée François BOZIZE-YANGOUVONDA vous adressez mes vives félicitations pour votre engagement patriotique à travers votre contribution dans l’élargissement de la base de la prise de décision concernant la gestion des ressources naturelles.
Le but recherché à travers cette session est de susciter l’équité dans la gestion transparente des affaires publiques.
Vous venez par un acte solennel d’élargir les principes et les critères de l’ITIE au secteur forestier créant ainsi un environnement propice à la publication des paiements et des revenus dans ce secteur.
Il s’agit là d’une prise de conscience et d’équité responsable visant à faire de la transparence un des éléments catalyseurs du développement durable.
Le concept ITIE ne se limitera plus aux industries extractives, il tiendra compte également du secteur forestier.
Par cette volonté politique, traduite dans les faits, la population centrafricaine sera dorénavant informée utilement et largement sur les revenus générés par l’exploitation de notre forêt à travers la commercialisation des grumes.
En adoptant l’extension des principes et critères de l’ITIE au secteur forestier, notre pays vient de tourner une page de son histoire et s’inscrit désormais dans la logique d’un Etat responsable, engagé résolument vers une gestion transparente de ses ressources naturelles.
Il s’agit là pour nous tous, d’un motif de fierté nationale et d’espoir.
La gouvernance joue un rôle important dans la manière dont les ressources naturelles affectent un Etat.
Lorsque la bonne gouvernance est effective dans un pays, les revenus tirés des ressources naturelles encouragent la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
En revanche, lorsque la gouvernance est faible, les mêmes ressources naturelles servent de terreau à la corruption, aux conflits et en fin de compte à la pauvreté. On parle alors de la « malédiction des ressources naturelles ».
C’est pourquoi, la transparence a été formulée sur la base d’un constat du rôle déterminant que joue la bonne gouvernance par rapport à l’impact des matières premières sur le développement d’un Etat.
Je voudrais avant de terminer mes propos d’instruire le Secrétariat Technique de l’ITIE-RCA de tout mettre en œuvre pour que soit mis en place les mécanismes indispensables pour traduire dans les faits la volonté politique irréversible de la transparence dans le secteur forestier.
C’est pourquoi, je demande au Ministère en charge de la Forêt d’appuyer le Secrétariat Technique afin que le quatrième rapport de l’ITIE qui sera élaboré en 2013, retrace les revenus générés par la forêt.
Je déclare clos les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil National de l’ITIE-RCA.
Je vous remercie.

La population doit être informée de la gestion de sa forêt. Selon le ministre-conseiller à la présidence de la République, Jacob Gbéti, « il y a des flous », et cela concerne aussi la douane où « les valeurs mercuriales de certaines marchandises sont minorées ». Il y a donc lieu de déterminer avec exactitude, ce que chaque produit apporte en termes de recettes au pays pour son développement. Le représentant de la BEAC a fait mention d’une entreprise forestière qui exploite en RCA, avec une minuscule représentation et sans compte bancaire. Le Conseil déplore le nombre des gendarmes dans les brigades minières (50 gendarmes pour 623.000 Km²) c’est inadmissible . Les sociétés forestières doivent rendre compte et coopérer régulièrement avec l’administrateur indépendant chargé de l’exploitation forestière. Touadéra entend désormais prendre le taureau par les cornes et ce, dans tous les domaines et tous les secteurs de la vie nationale.

Julien BELA

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