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QUAND EST-CE LA SELEKA VA-T-ELLE SE MARIER AVEC LA PAIX ? LES DEGATS SONT ENORMES AU GRAND DAM DES LEADERS DANS LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

février 14, 2013
" Séléka "

 » Séléka « 

Rien ne va au sein de la Seleka car les éléments sur le terrain continuent de défier leurs responsables qui sont dans le gouvernement, poursuivant le pire tout en voyant le mal partout. L’accord de Libreville fait obligation aux parties de ne pas faire recours aux armes, malheureusement cette option est la principale et de mode au sein de la Séléka. La conquête des villes se poursuit, Mobaye et bien d’autres villes continuent de tomber. Les éléments dits incontrôlés ne s’arrêtent pas à ce niveau. A Kaga Bandoro, c’est la panique avec la politique des maisons brulées par les éléments de la Séléka. Or, il nous a donné de constater que la Séléka réclame le développement. Mais dans les faits, ce n’est pas encore des comportements susceptibles d’apporter le développement. Qu’est ce les leaders de la Séléka ont dit à ces éléments sur le terrain en ce qui concerne les accords de Libreville ?  Il faut noter que comparativement à l’Accord de 2008, les Accord de Libreville  signé le 11 janvier dernier n’ont pas prévu une loi d’amnistie pour les rebelles. Ceci étant, les chefs rebelles dans le gouvernement doivent être conscients de leur responsabilité eu égard aux exactions qui se poursuivent en dépit des accords signés

Nous ne perdons pas de vue que la mise en œuvre de ces accords va souffrir de certains contraste, mais cela n’est pas une raison pour la Séléka d’abuser du peuple qui n’a rien à voir avec tout ce qui se passe. Les ressortissants de la Basse Kotto ont tapé du poing sur la table pour dénoncer avec force les exactions perpétrées contre la population civile.

Jusqu’à quand l’ouverture du couloir humanitaire ?

A quand la fin des exactions ?

Les représentants de la Séléka sont dans le gouvernement, entretemps, c’est un autre son de cloche qu’on écoute à travers une faction de la Séléka en France à travers Eric Massi y compris Florien Djadder. La souffrance du peuple se poursuit, les écoles, les hôpitaux et l’administration sont touchés. Qui veut le développement ne se comporte pas de la sorte. Une chose est de se rebeller mais une autre est de dire qu’après avoir signé les accords, il faut du respect pour le peuple. La Séleka doit épouser la paix car nul n’a le monopôle de la violence. Etant donné que la coalition Séleka fait partie intégrante de l’Etat en étant dans le gouvernement, il n’y a aucune raison pour les éléments de poursuivre la campagne. La crise peut être transformée si les parties s’engagent à respecter les accords. Et la balle est dans le camp de la Séléka.             Jean Fernand Koena

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