Aller au contenu principal

LE LYCEE BARTHELEMY BOGANDA DE BANGUI A ETE VISITE PAR LA MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE

mars 21, 2014

C’était le mercredi dernier aux environs de 10 heures que Madame la ministre de l’Education Nationale a visité le lycée Barthélémy Boganda. En effet, le lycée Barthélémy Boganda est l’un des rares établissements scientifiques du pays qui a su faire ses preuves. Bon nombre des cadres (politiques, scientifiques…) de ce pays sont les ressortissants du lycée Barthélémy Boganda. Madame Gisèle Bédane a visité cet établissement à juste titre, car il convient de préciser que le lycée B.B a toujours servi de base aux différents groupes armées non conventionnelles. A chaque fois qu’un groupe rebelle ou une milice lance une offensive sur Bangui la capitale, c’est dans cet établissement qu’ils siègent. Le cas le plus récent est celui de l’ex-Séléka. Les derniers combats qui ont secoué la RCA en générale, et Bangui en particulier, n’ont pas épargné ce lycée. Par conséquent, les traces des balles et rockets demeurent encore perceptibles sur les murs de certains bâtiments de ce lycée.
Pour Fleury Ngayoumona, une jeune élève de dix sept (17) ans, inscrit en classe de seconde C dans ce lycée, il nous a laissé entendre que la visite de Madame la ministre venait à point nommé. C’est une occasion pour elle de se rendre compte des pertes enregistrées par ce lycée : les ordinateurs, les livres et autres matériels didactiques ont été emportés par des personnes malintentionnées. Cette visite s’est déroulée en présence de plus de mille (1000) élèves de cet établissement scolaire.
En faite, le gouvernement des technocrates a de la peine à remettre la pendule à l’heure, faute de moyens adéquats et conséquents. A en juger, la volonté y est, mais les moyens manquent. On est presqu’à la fin du mois de mars, mais certains établissements publics n’ont pas encore ouvert leurs portes. A l’allure ou vont les choses, les technocrates arriveront-ils à sauver l’année scolaire 2013/2014 ? Souhaitons que la visite de Madame la ministre puisse apporter du nouveau dans cet établissement, ne fut-ce qu’en termes de réhabilitation en équipement pour servir à la rentrée prochaine.
En outre, le problème inhérent aux enseignants et la qualité de la formation doivent faire l’objet d’une réflexion des technocrates. Car, on ne peut pas continuer avec le bricolage. Nous vivons une ère de compétition. La RCA à l’instar des autres pays du monde doit aussi être dans la compétition.

Jacques-Oscar Youméré

No comments yet

Laisser un commentaire